N.° 87 PORTO - Lua de Setembro - 5699 (1938 e.v.) ANO XIII ============================================================================================================= Tudo se ilumina _______ ___ _______ |=|____ _______ ...alumia-vos, para aquele que |____ ||_ || ___ ||____ ||_____ | e aponta-vos o busca a luz. | | |_| \_\ | | / / _ | | caminho. | | _____| | / / | | | | BEN-ROSH |_| |_______| /_/ |_| |_| BEN-ROSH (HA-LAPID) O FACHO ------------------------------------------------------------------------------------------------------------- DIRECTOR E EDITOR: -A. C. os BARROS BASTO (BEN-ROSH) || COMPOSTO E IMPRESSO NA IMPRENSA MODERNA, L.DA Redacção na Sinagoga Kadoorie Mekor Haim || Rua da Fábrica, 80 Rua Guerra Junqueiro, 340 - Porto || ------------------- P O R T O ------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Jérusalem... Jérusalem des Psaumes Le soleil s'est couché Darrier les monts de judée. Ciel d'or, ciel de Bible enluminée Par un pinceau oriental. Le soleil s'est couché. Des bédouins passent sur la route. Dans l'arrogance de leurs haillons. Sombre rappel de l'Islam. Et, là-bas, les coupoles, les minarets, les clochers Chevauchent vers la colline de Moriah. Ensevelissant ce qui fut notre Temple. Jérusalem, jérusalem des Psaumes, Hier, j'ai écouté ton sommeil Au rythme de la null d'étoiles. Tu dormais, roulée dons le velours des ténébres, Et je sentais alors que sous la blessure de les ruines, Sous le plétinement des generation ennemies, Ton vieux coeur battait comme mon coeur. Je révais. O fugitif éblouissementl Le moyen-âge et sa misêre, Les sanglantes prouesses des Croisés, L'oppressant mystêre de la Passion, Tout s'effaçait dans la splendeur retrouvée Du Saint des Saints. Tu n'etais plus que lumiére el que gloire, Pureté, rayonnement, Royaume de Dieu sur la terre. O fugitif ebtouissementl Mais dans la clarté de l'aube, Dans le feu du crépuscule, Je ne retrouve plus ton coeur. Ton vieux coeur juif dc prophête. Les moines et les muezzins Et les orthodoxes crasseux du Mur des Pleurs, Les diseurs de priéres mortes Et les vendeurs d'amuleltes. Se pressent à travers le labyrinthe De les soukhs, Comme chevouchent les coupoles, les minarets; les [clochers Sur le mont des patriarches. Ah! Jérusalem, Jerusalem des Psaumes. Le soleil s'est couché Derrier les montagnes de cendres. (Jérusalem, Avril 1931). LILY JEAN-JAVAL.
N.º 087, Tishri 5699 (Set 1938)
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